Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Delahaye 135M 1949
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Une Delahaye Coach 135 M de 1949.
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La Delahaye type 135 est une automobile de la marque Delahaye produite entre l'automne 1935 et fin 1952.
Très réussi, le type 135 a été plus vendu que ses concurrentes, la Bugatti 57, la Hotchkiss 20 CV Grand Sport (686 GS) et la Talbot-Lago Baby.
Durant sa longue carrière, le type 135 connaîtra quelques évolutions : au Salon de Paris 1936 la boîte de vitesses Cotal à trains épicycloïdaux et commande électromagnétique est disponible en option, au printemps 1937, la calandre et les projecteurs deviennent bombés et pour les modèles 1949 la calandre est du type 175 à barettes horizontales .
Forme carrosserie : coach profilé - Vitesse de pointe : 160 km/h. Lorsqu’Emile Delahaye disparait en 1905, il laisse son entreprise à un alsacien Charles Weiffenbach, qui la fit prospérer en construisant des voitures de grande qualité, fiables et rapides.
Fin 1933, la firme effectue un changement radical de politique commerciale en s’orientant résolument vers la production de voitures grandes routières à caractère sportif. De 1934 à 1940, le succès de ces voitures très esthétiques est aussi marquant dans les concours d’élégance que dans les plus dures compétitions.
Un des fleurons de cette production, le type 135, est animé par un moteur 6 cylindres de 3557 cm3. Plusieurs versions voient le jour à partir de 1935, dont le modèle compétition 135 MS vainqueur des 24 heures du Mans en 1938.
Le châssis 135 est repris après la guerre et les carrossiers français les plus réputés ont le privilège de l’habiller. Certains l’habillent de carrosseries néo-modernes pas toujours très réussies alors que d’autres reprennent avec succès les lignes d’avant 1939 légèrement actualisées.
Mais quelques carrossiers de pointe étudient des formes radicalement nouvelles. En cela, la 20 CV Delahaye code 5027 est exceptionnelle. Dessinée et réalisée par Antem, elle associe la pureté d’un tracé ininterrompu avec un luxe extrême.
Les normes de sécurité n’étant pas encore draconiennes, le styliste a la liberté de modeler la décoration extérieure tout comme l’aménagement intérieur. Toutefois, cette voiture est remarquable par d’ingénieuses dispositions, telles que des flancs d’ailes avant amovibles pour faciliter l’accessibilité au moteur. D’une esthétique purement française, sans aucun emprunt, ce splendide coach marque la fin d’une époque de la grande carrosserie française.
Cette voiture a été offerte gracieusement au Musée par Madame Dina Marine, veuve de Victor Marine, résidant à Carmel (Californie) où la voiture leur a servi pour leur voyage de noce. En effet, le 25 octobre 1951, les Marine embarquent au Havre pour les Etats-Unis avec une Delahaye flambant neuve achetée au Salon de Paris. La Delahaye les mène de New York à San Francisco. Ce bijou automobile, qui n’a pas circulé depuis 1955, affiche 40 000 km au compteur.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Delahaye ", France 1894 - 1954.
Firme fondée à Tours par Emile Delahaye qui produisait depuis 1845 des machines pour la fabrication des briques, puis des moteurs fixes.
Les premières Delahaye sont très semblables aux Benz et sont dotées d'un moteur horizontal de faible puissance, monté à l'arrière et entraîné par courroie.
Elles participent à des courses jusqu'en 1902, mais depuis 1898, la société se consacre essentiellement à la production de voitures particulières comme des monocylindres de 1,4 ch et des bicylindres de 4,5 et 6 ch.
Après le départ d'Emile Delahaye en 1901, la firme se consacre à la production de quatre-cylindres allant de 9 à 12 ch comme le modèle 10 B de 2,2 litres et la grosse 28 ch de 4,9 litres.
En 1905, la gamme comprend deux modèles twin et trois modèles quatre-cylindres dont le plus grand est un 8 litres.
En 1907, les Delahaye sont vendues sous licence en Allemagne sous la marque Presto et peu après aux Etats-unis où les 20/30 ch Delahaye sont distribuées par White.
En 1911, paraît le modèle 44 équipé d'un V6 et d'une boîte quatre vitesses, en 1927, Delahaye forme un consortium avec Chenard et Walcker, Donnet et Unic pour rationaliser sa production. De cette association naissent les six-cylindres 2,5 et 2,9 litres de 1928.
En 1929, le radiateur en V est remplacé par un radiateur à ailettes de type américain, en 1930, sont lancées deux nouvelles quatre-cylindres et une grosse six-cylindres. le modèle 126, qui marque le renouveau de la marque.
En 1934, sortent la Super 12 de 2150 cm3 et la 18 CV Superlux, toutes deux dotées d'une suspension avant indépendante, le rachat de Delage en 1935 donne une nouvelle impulsion à la société, particulièrement avec le modèle 135 120 ch et la "Coupe des Alpes" 110 ch qui atteignent 160 km/h en équipement de série.
En 1937, Delahaye lance la 145 dotée d'un V12 de 4,5 litres avec une boîte de vitesses Cotal et un essieu arrière De Dion ; elle atteint 265km/h avec ses 238 ch. Le type 165 V12 en est issu.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Delahaye se joint au Groupe français de l'automobile dont les initiales GFA figurent sur les emblèmes de radiateur de toutes les voitures d'après-guerre, même après la disparition de ce groupe en 1952.
En 1946, les 134 et 135 Delahaye sont à nouveau fabriquées, mais avec des moteurs plus puissants. En 1948, sortent les séries du modèle 175, 4,5 litres. dotées de freins hydrauliques. Malgré ses 185 ch. cette voiture n'a pas de succès et en 1951, les dernières Delahaye sont présentées, dont la Jeep et le modèle 235 de 3,5 litres.
En 1954, Delahaye s'associe avec Hotchkiss et ne fabrique plus que des camions.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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